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Immobilier parisien : les acheteurs reprennent le pouvoir

Immobilier parisien : les acheteurs reprennent le pouvoir

Dès que l’on dépasse un budget de 300.000 euros, le marché à tendance à se crisper à Paris. En banlieue, surtout en grande couronne, le marché résiste moins bien que dans la capitale. Les acheteurs reprennent le pouvoir.

L’heure de la sagesse a sonné sur le marché résidentiel parisien. Même si la capitale est une destination internationale pour les acquéreurs français et étrangers, tous les biens ne partent plus à n’importe quel prix.

« Depuis quelques mois, on assiste à un réajustement des prix de présentation pour les biens surévalués constate Gilles Ricour de Bourgies, Président de la chambre FNAIM Paris Ile-de-France.Nombre de vendeurs qui avaient tenté de céder leur appartement en direct en affichant des prétentions élevées, s’adressent désormais aux agences immobilières ». Des vendeurs encore gourmands, des acquéreurs particulièrement timides, le marché tourne au ralenti dans la capitale où seuls les particuliers en quête d’un investissement patrimonial restent relativement actif. Les transactions de confort sur la résidence principale réalisées par des secondo-accédants à la propriété sont plus rares . D’autant plus que les acquéreurs misent sur un recul des prix de l’ordre de 10 % dans la capitale, compte tenu de la forte hausse enregistrée l’an dernier.

« Portant sur des petits logements, la plupart des ventes se concluent entre 200.000 et 300.000 eurospoursuit Gilles Ricour de Bourgies. Pour les grosses transactions d’un montant compris entre un peu plus de 300.000 euros et deux millions d’euros, l’attentisme généralisé bloque quasiment le marché, à l’exception des biens de qualité ». Dès qu’un appartement est bien situé, bien éclairé et dispose d’une vue dégagée, il parvient à se vendre, dans un délai un peu certes plus long que l’an dernier. Et ce, même s’il nécessite des travaux. Pouvoir restructurer un appartement à ses goûts constitue une opportunité pour les candidats à l’achat souhaitant se créer un univers bien à eux et…. spectateurs des émissions télévisées consacrées à la décoration.En revanche, tout appartement présentant des défauts est sanctionné sur ce marché offreur.

Marché moins résistant en grande banlieue

En dehors de la capitale, la proche couronne évolue comme Paris, en termes de demande. Les investisseurs plus axés sur le rendement que sur la valorisation franchissent le périphérique pour obtenir un point de rendement de plus qu’à Paris, soit environ 4 % contre 3 %. Quant à nombre d’accédants à la propriété, ils préfèrent pour l’instant s’abstenir.

Plus l’on s’éloigne de Paris, plus l’attentisme s’amplifie, ce qui pénalise la grande couronne. Au lieu de se précipiter les acheteurs visitent davantage de biens pour sentir le marché et multiplier les comparaisons. Lorsqu’ils formulent une offre, ils n’hésitent plus à négocier.

Dans ces conditions, le marché enregistre un volume d’activité en baisse de 15,5% entre le 1er trimestre 2011 et le 1er trimestre 2012, selon les dernières estimations de Century 21. Toujours d’après ce réseau de franchise : « En se basant sur un montant moyen d’acquisition de l’ordre de 244.000 euros, le recul du prix moyen au mètre carré permet aux acquéreurs franciliens d’acheter plus grand, la surface moyenne augmentant de 4,3 mètres carrés ».

Sans surprise, les échéances électorales incitent les candidats à l’achat pour se loger ou pour investir à faire preuve d’une grande réserve. « Une fois l’inconnue présidentielle levée, le marché pourrait reprendre un peu des couleurs début mai . Mais un régime de cohabitation pourrait compliquer la donne» confie un agent immobilier. En attendant, les acheteurs reprennent le pouvoir. Au demeurant, si l’on dispose d’un plan de financement bouclé pour un bien détenu par un vendeur pressé et prêt à négocier, c’est inutile d’attendre le résultat des élections pour se décider et passer à l’acte.

source :  https://www.lesechos.fr/

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